L’exemple donné au sommet de l’État, largement présent au sein des états-majors des partis politiques déteint jusque dans les territoires jusqu’ici épargnés : ainsi les poussées d’égo, les ambitions, les petits calculs politiciens de carrière, les états d’âme des uns et des autres finissent par être indécents aux yeux des Français et tout particulièrement des Vitryats inquiets de leur présent et de leur avenir, écœurés que certains de leurs élus ne se consacrent pas à l’essentiel et donne une image détestable qui les contraint au vote sanction ou à l’abstention.

Dans notre contexte local, oh combien difficile ! Qui a pu faire croire aux « jeunes loups » / aux « jeunes ambitieux » / « aux apprentis politiciens » au choix, que la terre politique vitryate était à vendre à un faible prix. Qui a commis cette erreur ? Erreur devenue une faute envers les habitants de notre circonscription. Qui sont les coupables ?

 

La situation de notre bassin de vie en grandes difficultés économiques et sociales requiert un investissement lourd et total, l’exigence légitime des habitants est forte envers les élus. Le prix politique et personnel de cet investissement est manifestement inaccessible à qui ne l’aurait pas intégré dans son plan de carrière. Le prix à payer se chiffre par une disponibilité totale. Cela requiert une immersion dans la vie de la population, par le partage de son quotidien pour comprendre l’âme de notre ville et de là, les besoins et les attentes profondes des Vitryats, les faiblesses qui sont les nôtres mais aussi la force de notre communauté qui a toujours su se redresser et repartir de l’avant.

Aujourd’hui, il incombe aux élus représentants nos concitoyens de guider notre ville sur le chemin du renouveau, de la transformation, de l’adaptation et de la mutation économique pour la préparer comme ce fut le cas dans notre histoire à un futur meilleur. La tâche est immense, l’enjeu enthousiasmant, il demande de ne se consacrer qu’à cela et de ne penser qu’à cela !

 

- Sortir notre ville de ses problèmes passe par le retour d’un dynamisme économique préalable à tout autre espoir.

- Sortir notre ville de ses problèmes c’est aussi restaurer la cohésion sociale et la confiance dans le collectif, c’est se battre jour après jour pour que cette ville soit encore demain une ville, c'est-à-dire contre toutes mesures de disparition des services publics qui font qu’une ville est une ville et non un gros bourg et que nous puissions à nouveau accueillir des entreprises et de nouvelles populations.

 

Le président du parti Les Républicains dans un article de presse considérait que les partis avaient comme vocation de présenter des candidats aux élections, ce qui est exact, mais les candidats doivent être en capacité de réunir autour d’eux et de gagner la confiance des électeurs par adhésion et non par défaut.

Michel BIARD

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