Dans L’UNION daté du 21 juin 2016, il est fait état d’un acte de vandalisme sur la fontaine du cinquantième anniversaire, la plaque a été prélevée et jetée dans le bassin. Réaction et communication des services du maire : acte contre l’amitié franco allemande !

Nous sommes à la fois déçus, navrés et révoltés de découvrir cet acte, acte que nous condamnons comme tous nos concitoyens. Simplement gardons nous de tirer des conclusions hâtives sur ce que cela recouvrirait ou signifierait. C’est présentement et vraisemblablement un de ces actes de vandalisme bête et méchant comme il s’en produit malheureusement chaque jour sur l’espace public et la propriété privée : tags, destruction de plantations, panneaux, mobilier urbain poubelles, clôtures etc.… la liste est longue, l’imagination des vandales sans borne. Ces exactions perpétuées d’ailleurs généralement sans grande réaction de la part de l’autorité municipale.

La précipitation à trouver dans cette affaire un sens précis est gênante et inopportune (sauf si l’on détient des éléments irréfutables accréditant cette thèse qui deviendrait la réalité) gênante en semant le doute dans les esprits alors que nos amis allemands viennent tout juste de nous quitter après ces belles journées d’amitié qui nous tiennent réciproquement à cœur. Dévastatrice pour l’image de notre ville à l’extérieure, notre ville est certes parfois turbulente, mais elle et ses habitants ont toujours montré ouverture et bienveillance envers nos amis.

Bien sur nous pourrions proposer une autre lecture de cet acte. Il pourrait être une manifestation de protestation particulièrement inappropriée contre l’édifice lui-même et l’édile qui en a été à l’origine : son coût, son lieux, son esthétique… autre analyse qui supposerait que le maire et l’édification de la fontaine suscite un rejet assez fort pour passer à l’acte ? Là aussi nous condamnerions l’initiative, dans une démocratie le citoyen à les urnes pour manifester son mécontentement, son opposition, ses divergences avec l’élu sa politique et ses décisions. Les actes de vengeance n’y sont pas admissibles.

P.Greenhalgh – M.Biard – J.Harlé

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